08 février 2006

Le rock est aussi mort que ses critiques.

Depuis le temps que je lis et que j'écoute ce qui se dit sur le Rock, j'en viens à exprimer un gros soupir de fatigue. Tout m'épuise : les groupes avec les mêmes gimmicks, le même son et les même cheveux gras qu'il y a 25 ans... Le rock n'avance plus, n'innove plus. Et qu'on ne vienne pas me parler de tel groupe Anglais underground qui fait un carton outre manche. Encore moins des Américains qui ont découvert le Punk en 1990 avec Nirvana !

L'histoire se répète et j'aime la nouveauté. Seules les Musiques Electroniques, la "musique rapide de dance de jeune" a évolué. Je ne parle ni du marteau-piqueur programmé par des gars qui ont les oreilles en plomb, ni du R'n'B vomitif qui pompe tout - même le nom - à ses ancêtres, sans en avoir ne serait-ce qu' 1% du talent. Passons sur le rap qui n'est qu'une sous culture pour incultes dès que l'on écoute autre chose qu' NTM. Le credo du "oui, mais ça vend" n'a aucune valeur à mes yeux. Les mines anti-personnelles se vendent bien, aussi...

Mais revenons au Rock. Fatigué, disais-je... Des chroniqueurs fans de "ces chers groupes de chanteurs morts que nous avons tant aimés". Epuisé par des raisonnements, des critiques qui ne sont que des escroqueries intellectuelles, ou des effets de manches de vieux has-been cocaïnés, qui décrètent selon leurs propres critères ce que le peuple doit, peut, ou ne doit pas écouter.
Il y a malgré tout de très bonnes choses dans le rock - si on a l'esprit ouvert - même si le ton de ce post peut laisser à penser à un esprit chagrin que je ne l'ai pas moi-même (l'esprit ouvert, suivez, merde ;-) ) !

Tout ça pour dire que j'ai lu ce matin dans VSD une chronique de Michka ASSAYAS dans laquelle il y a cette phrase magnifique, au sujet des critiques : "Le Rock repose ainsi sur des dogmes émis par des ricaneurs péremptoires, aveuglément suivis par des snobs ignares (...)" . Ce qui est amusant, c'est que l'auteur de cette phrase est lui même critique Rock.

Finalement, ils ne sont pas tous morts.

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